aussi Luc 9, 29. 1088 Arno Schmidt donne, comme Kassner, une lecture « phallique » de la Cinquième Élégie, Œuvres poétiques et théâtrales, Introduction, XVIII et Ibid., 1626. 852 Ibid., Notes, 1433. À l’issue de sa grande crise (de 1910 à 1921 à peu près), Rilke abandonnerait selon Allemann le Kunst-Ding au profit de la « figure », qui n’est plus isolée, mais « ouverte », pleine de Bezug, et surtout, inscrite dans une dimension temporelle.973. ), dans Rainer Maria Rilke, Über die moderne Malerei, op. 1917 à Elisabeth Taubmann. « Am ganzen Leibe war ich wund. Du trennst / sonst das Weißsein von dem Weiß des Kleides » (II, 467). Cette pesanteur-là est une forme de signification, mais une signification négative, par laquelle les hommes cherchent à s’emparer des choses, à les posséder. Hier ist Fallen / das Tüchtigste. 52Dès lors que le contour n’est plus ce qui contient dans le sens d’une clôture, Rilke imagine une autre modalité de ce que signifie « contenir » : les roses, demande-t-il, « ne sont-elles pas toutes ainsi, à ne contenir qu’elles-mêmes,si „se contenir“ signifiede transformer le monde du dehors […en un monde intérieur qui tient dans une main.Il loge maintenant, serein, au cœur des roses ouvertes ».881, 53Bien sûr, une telle métamorphose, qui dépasse le partage entre dedans et dehors et qui fait de l’espace intérieur l’Ouvert même, ne peut que faire l’objet d’une quête infinie et rester en dernier lieu inaccessible : être « pres­que » sans contour (fast nicht Umrissen-sein), être « comme » laissé en blanc (wie Ausgespartes). « An diesem Morgen nach der Nacht, die bang / vergangen war mit Rufen, Unruh, Aufruhr, – / brach alles Meer noch einmal auf und schrie. 205D’un côté donc, la pesanteur, le sens, le référent, la loi, la nécessité – de l’autre, la légèreté (ou plutôt : l’apesanteur), la gratuité, le jeu, le hasard, et la facilité. Cf. 553. « Und zwischendurch in unserm Horchen heilt / das schöne Schweigen, das sie brechen ». 1076 Ibid., 1069. 1071 Ibid., 1051. 15Si la figure rilkéenne quitte indéniablement le terrain du symbole clas­sique, elle ne construit pas pour autant, encore une fois, un « univers poé­tique total » (selon l’expression de Paul de Man), un pur texte, tissu de signi­fiants sans faille parce que sans souci du réel ni du sens. Quant au critère de la qualité temporelle de la « figure », Judith Ryan montre que la dimension temporelle est présente aussi dans des figures de la période médiane qui semblent relever d‘une logique de l‘autonomie, telles que l‘Hortensia bleu (Umschlag und Verwandlung, op. 921 On se souvient du lien essentiel entre Gestalt et stehen, dont on trouve ici de nombreuses variantes : aufstand, aufschlägt, enfaltet, stiegen... auf, stand, aufstieg, streckten (vers 10, 12, 13, 15, 31, 33 et 42). Il y mon­tre comment le discours humaniste refoule et dénie la « théologie de l’image » élaborée par cette religiosité médiévale dans laquelle Robert Musil voit la source du « voir autrement » de Rilke. Il avait agrandi son cœur aux dimensions du monde, exploré cette étendue magique où l’éphémère partout descend dans la profondeur de l’Etre,822 jusqu’aux limites du dicible. Un poème de 1924 reprend la figure de la balle lancée et retombée dans la méditation sur la tombe d’un enfant, pour faire la consta­tation apaisée que, « sa trajectoire et maintenant son repossuivent la même loi ».1074. 3. 1914 à Lou Andreas-Salomé. « mystères cachés qui constituent les véritables sujets des peintures de Botticelli ». 65Cette poétique du déchiffrement ou plutôt du déchiffrage (au sens où l’on déchiffre une partition) de l’inscription, est formulée en négatif à propos de Wolf, comte de Kalckreuth : « si en ton regard plein il y avait eu assez d’espace pour accueillir l’image d’un scarabée qui peine : alors tu aurais brusquement, en un éclair lucide [bei einem hellen Einsehn], déchiffré l’écriture dont depuis ton enfance tu enfouissais en toi les lignes lentement, cherchant de temps à autre à former une phrase : elle te paraissait, hélas, dénuée de sens. Jamais je n’avais envisagé là d’antagonisme, au contraire, j’étais convaincu que tous les éléments de ma nature collaboraient à une pure entente aux points culminants de laquelle se produisait la création, produit de ce surcroît de joie commune (corporelle et spirituelle). 1083 Lettre du 18. « Die damals sah, die laut und schauend lebte, / die starb », 259. 11. (II, 52-53). 250On ne peut s’attarder dans la plénitude de l’image, comme on ne peut s’attarder dans l’instant d’équilibre d’une figure acrobatique, et comme on ne peut (ni le fruit, ni l’œuvre) maintenir la plénitude de la forme, de la Gestalt : la rupture de ces équilibres précaires, leur « chute » est inéluctable, et même nécessaire, car de la chute naît un équilibre nouveau, une figure, une forme, une image nouvelles. 184Un paradoxe apparent veut que ce passage à la signification se situe préci­sément dans la « déchirure » de la signification habituelle (celle de la repré­sentation), donc dans le prétendu « non-sens ». Researcher for this text: Emily Ezust [Administrator] 3. Je sais ; je sais : couché devant, tu palpais les rainures comme sur une tombe on lit du doigt l’épitaphe [Inschrift] [...]Tu ne l’as jamais lue. « Nacht, stille Nacht, in die verwoben sind / ganz weiße Dinge, rote, bunte Dinge, verstreute Farben, die erhoben sind / zu Einem Dunkel Einer Stille » (I, 401) Traduction légèrement modifiée. Nichts ist so stumm / wie eines Gottes Mund. 212Mais il ne faut pas oublier qu’il s’agit là d’une sorte d’utopie (« il y au­rait une place »), et que la seule plénitude qui nous soit accordée est l’évo­cation de l’unité par le retour d’un vol de colombes, lancées en somme, puis retombées. « Sie sind im Gleichgewicht auf den Konsolen, / in denen eine Welt, die sie nicht sehn, / die Welt der Wirrnis, die sie nicht zertraten, / Figur und Tier, wie um sie zu gefährden, / sich krümmt und schüttelt und sie dennoch hält : // weil die Gestalten dort wie Akrobaten / sich nur so zuckend und so wild gebärden, / damit der Stab auf ihrer Stirn nicht fällt », « O sichere, an welchem unsichtbaren / Aste befestigt », 1051. L’indicible à présent entrait en lui ; le vrai indicible, celui qui arrache à la fois la parole et la vie ; l’indicible, ou mieux l’innommable : la très amère mort non diluée dont il disait en 1915 qu’elle avait rendu Tolstoï lui-même hagard. 1100 « (1. a) äußere plastische Gestalt mit bestimmten Umrissen, in der etw. Gedichte und Inter­pretationen, éd. « Am Mittag aber, in der schwersten Stunde / hob sich das Meer noch einmal auf und warf / einen Delphin an jene selbe Stelle. « Hier- und Dortsein, dich ergreife beides / seltsam ohne Unterschied. 853 Ibid., Notes, 1433. 1914 à Lou Andreas-Salomé. Cf. cela signifie aussi qu’une autre vie a suivi, et un autre monde. « Ich kann mein Werk nicht überschaun / und fühle doch : es steht vollendet. 23Un des maîtres-mots du discours vasarien est le disegno, qui signifie à la fois le « dessin » (disegno esterno) et le « dessein » (disegno interno), qui à son tour recoupe l’« Idée » (Idea), considérée comme première : dans ces conditions, l’image a tendance à être réduite à une simple réalisation tech­nique de l’idée, de l’intention, de la conception, du plan.844 Or voici ce qui advient du disegno chez le moine-peintre russe du Livre d’heures : « J’ai dessiné nombre d’épures [Risse] délicates, à l’affût de tous les obstacles –puis tous mes projets se sont brouillés [dann wurden mir die Pläne krank] : comme le buisson de ronces se sont entremêlés, les lignes et les ovales, jusqu’à ce que soudain des profondeurs de moiun geste aventuré dans l’incertain ne fasse surgir la plus pieuse des formes. Mais, détournant d’elle les yeux,je veux sans cesse l’édifier. 820 Philippe Jaccottet, Rilke, Paris, Seuil, 1970, 179. « Und ists Gefühl : wer weiß, wie weit es reicht / und was es in dem reinen Raum ergiebt, / in dem ein kleines Mehr von schwer und leicht / Welten bewegt und einen Stern verschiebt » (II, 265). Ici la chuteest la plus valeureuse conduite. 4 poesie , di Rainer Maria Rilke, Riccardo Malipiero. « Ordne die Schreier, / singender Gott ! C’est l’intensité de l’élan qui pourrait nous projeter « en un cercle complet » : et l’étrange formule de, 227« cette autre impulsion, plus grande, qui nous lance en un cercle complet (ins Runde) »1070. Dans la Cinquième Élégie, qui constitue le pivot de ce cycle poé­tique, le regard sur le cœur est, au contraire, troublé par les larmes d’une douleur physique aveuglante : « avant qu’une douleur jamais ne soit parue plus nette du côtédu cœur toujours au trot, la brûlure au-dessous des pieds vient précédercelui qui est son origine avec deux ou trois larmespesantes de ton corps rapidement jaillies dans tes yeux. La nomination, c’est le dehors, c’est l’inscription, dans le monde intact, des traces de l’étrangeté. Lieder des Herbstes. » 942. Un guide de l’Italie qui voudrait instruire à la délectation ne devrait compor­ter qu’un seul mot, un seul conseil : regarde ! La Dixième Élégie ne s’achève-t-elle pas sur l’idée du bonheur de ce qui tombe, de ce qui s’abandonne à la loi de la pesanteur et abandonne le désir fou d’y échapper en s’élevant ? à cet ordre du symbole s’est substitué chez Rilke une discontinuité qui relève d’une logique du symptôme. « Ich muß nichts mehr entbehren jetzt, / alle Farben sind übersetzt / in Geräusch und Geruch. Quel attroupement autour de notre chute. 56L’enjeu poétologique de ces images visuelles du contour et de la déchi­rure est indirectement confirmé par ce passage de la Huitième Élégie qui formule lui aussi l’idée de la déchirure entre un espace intérieur et un espace extérieur : « Et quel accablement que celui de ce qui doit voleret qui provient d’un ventre [Schooß]. « Nur das Geräusch, indem er das nächste Stück Stummsein / abbricht vom Schweigengebirg » (II, 432). « O was der Lehrer sie lehrte, das Viele, / und was gedruckt steht in Wurzeln und langen / schwierigen Stämmen : sie singts, sie singts ! « Unser ist das Wunder vom geballten / Wasser, das der Magier vollbracht. Dialec­tique complexe qui montre que l‘Ouvert rêvé de Rilke et de Busoni ne peut s‘entrevoir que dans le court instant d‘un passage. De même, la parole poétique s’inscrit entre le « cri, qui lentement se referma », et l’« abîme où les poissons se taisent ». Gedicht : Julius Dreyfsandt zu Schlamm 2011 Bild : " Kapelle im Walde" von Moriß von Schwind aus: Der stille Garten, 1940. 251La chute (Sturz), si elle s’oppose à la figure (Gestalt), la fait tomber, rompt son équilibre, est pourtant en même temps ce qui l’instaure. Ce n’est pas lui, ce n’est pas le son sorti de l’entonnoir, qui allait prévaloir dans mon souvenir : les signes gravés dans le cylindre me paraissaient beaucoup plus singuliers. Und mein eigener Abschied, / wenn die werfende Kraft an ihm abbricht, / macht ihn mir eigens vertraut. 1024 Ibid., 607. La montagne semble se dérober à « l’écriture » du peintre876 : « Trente-six fois et cent fois encorele peintre a écrit cette montagne ».877. 71Le sonnet qui clôt la première partie des Sonnets à Orphée offre quant à lui une sorte de synthèse. 175On ne peut guère parler ici de ce renoncement à la présence qui caractéri­serait selon Paul de Man la figure rilkéenne par opposition à la métaphore classique. « Celle qui jadis voyait, vivait de bruits, de regards,celle-là est morte »957 –. 48, O Herr, gib jedem seinen eignen Tod. Hinweise zum Verständnis », Rilke heute. 1074 Ibid., 918. 84C’est sur ce remous que s’ouvre le poème de Rilke, plus exactement sur l’instant précis où la déesse en émerge : « Ce matin-là, après une nuit dans la peur pleine d’appels, d’agitation et de tumulte, une dernière fois toutes les mers [alles Meer] s’ouvrirent avec un cri, qui lentement se referma et qui, du ciel naissant en sa pâle clarté, retomba dans l’abîme où les poissons se taisent. 892 Georges Didi-Huberman, Devant l‘image, op. Et l‘animal en prit tant de force // qu‘une corne à son front jaillit. 1924 à Gertrud Ouckama-Knoop. Und mein eigener Abschied, / wenn die werfende Kraft an ihm abbricht, / macht ihn mir eigens vertraut. »845. 21Cette « beauté abstraite » que prétend mesurer le « jugement cérémo­nieux de l’historien d’art » est évidemment très éloignée de la « religiosité du Moyen-Age » qui, « par-delà l’idéal humaniste », pourrait inviter à « voir autrement », selon les termes de Musil. Car la déchirure ne saurait être une fin en soi, elle est symptôme constructif, seuil d’une « signification nouvelle » ; elle est suposée ouvrir (la clôture de « l’univers expliqué ») et non fermer (mettre fin à l’effort de figuration). « Wer, wenn ich schriee, hörte mich denn aus der Engel / Ordnungen ? 157Présence-absence, apparition-disparition, « tache aveugle de la représen­tation » : à l’autre extrémité du visible, il y a la licorne, cet animal « qui n’existe pas », ou qui n’existe que dans l’imagination et dans les images – où il est, et ce n’est pas un hasard, l’animal « blanc » par excellence. 233La poétique et l’esthétique de Rilke s’inscrivent en effet dans une recherche de la loi unique qui régit les mouvements contradictoires et les règnes séparés. Ils ont l’existenceet rien que l’existence, un trop-plein d’existence,mais point d’odeur, ni n’appellent [nicht Wink]. La peinture n’est pas, comme le suggère Lessing, l’art d’un visible unique, uniforme, continu. 155Ainsi, un jour, le chat que Balthus avait trouvé et chéri, disparaît, et c’est l’origine des « images » : « la perte, toute cruelle qu’elle soit [...] n’est qu’une seconde acquisition, toute intérieure cette fois et autrement plus intense. En termes esthé­tiques, cela signifierait que toute œuvre contient, au creux de sa magnifi­cence de surface, la promesse d’une œuvre future. 432-446, en particulier 437-438). « Am ganzen Leibe war ich wund. 1917 à Elisabeth Taubmann, publiée d‘abord par Herman Meyer, puis récemment par Martina Kriessbach-Thomasberger (éd. Les derniers vers de la Deuxième Élégie, qui assimilent « images » et « corps », sont très significatifs à cet égard : ils invitent à reconsidérer la question de l’image sous l’aspect du symptôme au sens propre, somatique. Gesang und Klavier. « Denn nicht schaukelt von dort, das an unserem Höhepunkt abbräch, / uns ein Spiegelbild nur dieser hiesigen Schwünge entgegen », « Aber von Endpunkt zu Endpunkt / meines gewagtesten Schwungs nehm ich ihn schon in Besitz : / Überflüsse aus mir stürzen dorthin und erfülln ihn, / spannen ihn fast. « Nicht erfaßt es sein Blick » (I, 724). 1013 Ibid., 596. 151Sur le corps du chat (puisque nous n’avons pas encore rencontré son regard), aucun regard n’a prise, tout regard est nié : « Tous les regards qui jamais l’atteignirentil semble donc en soi les receler, pour en faire frémir, menaçant, hérissé,sa paupière qu’il ferme, et dormir avec eux. »930, « Le lion n’a rien à faire [pendant que la Dame] a saisi de son autre main la corne de la licorne ».931. »882, 54Dans un poème de novembre 1925, on lit que les, « oiseaux sont maintenant architectes, les esquisses [Risse] de leurs vols dessinent une place. Vous pouvez suggérer à votre établissement et à la bibliothèque que vous avez l'habitude de fréquenter de souscrire un abonnement à OpenEdition Freemium.N'hésitez pas à lui indiquer nos coordonnées :contact@openedition.orgOpenEdition (Cléo)c/o École centrale de Marseille – Technopôle de Château-Gombert38 rue Frédéric Joliot-Curie13013 Marseille Cedex 20Vous pouvez également nous indiquer à l'aide du formulaire suivant les coordonnées de votre établissement ou de votre bibliothèque afin de nous permettre de leur fournir des informations au sujet d'OpenEdition et de ses offres d'abonnement. qui seule annonce l’imminence d’une union : « on dirait qu’il choisit, en attente, quelqu’un : s’abandonne et lève la main, presque comme en fête d’un mariage qui serait le sien. Mélodie pour chant et piano, Mach mich zum Wächter deiner Weiten. Ce n’est bien sûr pas un hasard si cette réflexion est déclenchée dans les deux cas par la peinture de Picasso. « Von erster Sonne schimmerte der Haarschaum / der weiten Wogenscham, an deren Rand / das Mädchen aufstand, weiß, verwirrt und feucht. 922 Œuvres poétiques et théâtrales, 924. Rilke termine sa méditation sur l’interaction des couleurs par la constatation suivante : « Dans ce va-et-vient de mille influences réciproques, l’intérieur du tableau vibre, flotte en lui-même, sans un seul point immobile. Mais cette interprétation ne saurait s’appliquer qu’à quelques poèmes du jeune Rilke. 1070 Ibid., 1051 ; « jenen größeren Stoß, der uns ins Runde hinaufwirft » (II, 479). Gegenstand, mit dem man einem bestimmten Stoff, einer Masse eine bestimmte Form (1a) gibt) ». C’est cela, sans doute, que Rilke entend par le divin. L’idée paradoxale du poème est que le torse tire sa puis­sance aveuglante du retournement du regard vers l’intérieur : « son torse luit encore ainsi qu’un candélabre,c’est son regard, simplement dévrillé en lui,qui s’y tient rayonnant. / Tot, rot und offen » (I, 552). « Mitte, wie du aus allen / dich ziehst, auch noch aus Fliegenden dich / wiedergewinnst, Mitte, du Stärkste » (II, 179). 1075 Ibid., 918. 38Rilke refuse donc de feindre une surface intacte (dont on attendrait désor­mais en vain un authentique fonctionnement symbolique) comme d’y renon­cer d’emblée en se contentant de mettre au jour une structure sous-jacente. Les noms qui sont donnés aux choses, bien loin de leur correspondre en aucune façon, ne peuvent que les pétrifier dans leur étrangeté : « et chaque phrase est – dirait-on – une épitaphepour une chose née du flot et inconnue venue vers eux inexpliquée, et le restant. Schönberg note ici son désaccord, et on imagine difficilement Rilke se reconnaître dans l‘idéal désincarné et immatériel du dynamophone « transcendantal ». 1912 à Lou Andreas-Salomé. Du mußt dein Leben ändern » (I, 557). « Gott flüchtet sich von allem Dargestellten, / das in der Zeit sich seine Farben fand, / in allen Bildern bleibt nur das Gewand, / mit dem die Ungeduldigen ihn umhellten ; / Gott dunkelt hinter seinen Welten, / und einsam irrt des Malers Hand ». La dialectique du contour (Umriß) et de la déchirure (Riß) est intimement liée à celle des « noms » et du « bon­heur entre les noms ». Et il aura été un jour, sur le chemin qui conduit de la religiosité du Moyen Âge, par-delà l’idéal humaniste, vers une image nouvelle du monde, non seulement un grand poète, mais un guide considérable. « Wo, o wo ist der Ort – ich trag ihn im Herzen –, / wo sie noch lange nicht konnten, noch von einander /. « In Zwischenräume / dieses, des Weltraums, (in welchen der heile / Vogelschrei eingeht, wie Menschen in Träume –) / treiben sie ihre, des Kreischens, Keile » (I, 768). Conditions d’utilisation : http://www.openedition.org/6540. Doch selber sein Umsturz / irrte dich nicht » (II, 94). 969 Ibid., 445. 838 Cité par Gerald Stieg dans l‘introduction aux Œuvres poétiques et théâtrales, XXIII et XXI ; Robert Musil, Essais, conférences, critique, aphorismes, réflexions. , Francfort-sur-le-Main, Suhrkamp, 1974, 47. 1914 à Lou Andreas-Salomé. Il peut y en avoir peu ou prou, selon les cas, mais c’est toujours la quantité voulue” ».1055. 974 Œuvres poétiques et théâtrales, 419 ; « sein Torso glüht noch wie ein Kandelaber, / in dem sein Schauen, nur zurückgeschraubt, // sich hält und glänzt. On se souvient de ce regret formulé dans la Quatrième Élégie : « Nous ne connaissons pas le contourdu sentir, mais seulement ce qui le forme du dehors. 1018 Jean Starobinski, Portrait de l‘artiste en saltimbanque, op. Winfried Zillig. 886 Ibid., 555. Paradoxalement, on n’y accède que par la déchirure d’un système de signes « accidentels », que dans l’instant (car il s’agit là encore d’un instant précis, d’un événement) où le « texte » se déchire. J’ai vu une maison, sur la porte une femme enceintehurlait en s’arrachant les cheveux [...]J’ai entendu crier beaucoup d’hommes, et moi, c’est arrivé que moi-même je crie ; mais jamais je n’ai entendu quelqu’un crier comme lui criait. Ce cri retenu est interprété ici comme le témoignage de la grandeur de son âme, qui tient en équilibre la souffrance de son corps. Comme effrayé par lui-mêmeil traverse les airs brusquement, comme lorsqu’une fêlureparcourt une tasse. « Jeder verzichtende Sturz stürzt in den Ursprung und heilt. La figure saisit, dans une illumination momen­tanée (helles Einsehn), l’image écrite (schriftliches Bild) de « traces déchi­rantes » qui sont en même temps les « indescriptibles contours » d’une plé­nitude à venir. - Après une journée de vent. Il en fut autrement, et c’est l’origine de ces remarques. À défaut de signifier l’« unité » de l’âme et du corps, de l’intérieur et de l’extérieur, du sens et de l’image, du visible et de l’invisible, de la vie et de la mort, cette unité que seuls les anges peuvent incarner, les saltimbanques assurent le « passage » ; en d’autres termes, à défaut de la plénitude du sens qu’offrirait la maîtrise absolue d’un équilibre substantiel, ils peuvent produire des révélations éphémères dans les failles de ces équilibres factices.

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